terça-feira, maio 07, 2019

Conferência: " O Futuro das Profissões" - 10 de Maio


CONFERÊNCIA: O FUTURO DAS PROFISSÕES
10 DE MAIO DE 2019
 
AUDITÓRIO ANTÓNIO ALMEIDA SANTOS
ASSEMBLEIA DA REPÚBLICA
 
PROGRAMA
 
14h45 m- Recepção dos participantes
 
15h00- Sessão de Abertura – Luís Barbosa (Presidente de Direcção da AEDAR)
 
Moderadora: Ana Narciso
 
·       15h10m- O Futuro da Profissão de Médico – Faustino Ferreira
 
·       15h40- O Futuro da Profissão de Professor-Mário Avelar
 
·       16h10m- O Futuro da Profissão de Jornalista– Pedro Marques Lopes
 
·       16h45 m- Pausa
 
·       17h – Debate
 
·       18h00- Encerramento

Inscrições até dia 9 de Maio para os seguintes contactos:
aedar@ar.parlamento.pt

quarta-feira, novembro 07, 2018

Declaração de Estrasburgo- O Futuro da Europa ( versão em francês)- L’AVENIR DE L’EUROPE- DECLARATION DE STRASBOURG






ASSOCIATION EUROPEENNE DES ANCIENS PARLEMENTAIRES
DES PAYS MEMBRES
DU CONSEIL DE L’EUROPE

COLLOQUE de STRASBOURG
12 octobre 2018


L’AVENIR DE L’EUROPE.


DECLARATION DE STRASBOURG


Adoptée par les délégués(*) représentant
les membres de l’Association européenne des anciens Parlementaires
des Pays membres du Conseil de l’Europe




70 ans après la Conférence de La Haye où tout a commencé
L'Association européenne des anciens parlementaires des pays membres du
Conseil de l'Europe
      rendant hommage à la Conférence de La Haye, qui a posé il y a 70 ans la pierre angulaire d'une Europe unie et intégrée et commémorant la création du Conseil de l'Europe en 1949, de la Communauté européenne du charbon et de l'acier en 1951, de la Communauté économique européenne en 1957; la première élection directe du Parlement européen en 1979 et l’inauguration de l’Union européenne en 1992 ;
      considérant la «Charte européenne des anciens parlementaires» adoptée par l'Association à Strasbourg en 2011 et les déclarations pertinentes de l'Association, notamment celle de Strasbourg (2000) sur «Le renforcement de la dimension parlementaire des institutions européennes», celle de Rome (2002) sur «Les valeurs européennes communes sous-tendant la construction européenne», celle de Berlin (2004) sur «La politique d'intégration face aux défis internationaux », celle de Bruxelles (2014) sur« Les défis de la démocratie à l'ère de la mondialisation »et celle de Lyon (2016) sur« Les défis de la migration »;

a.      considérant qu'il existe encore des conflits non résolus, des guerres et des violations du Pacte final de Helsinki dans les pays membres du Conseil de l'Europe ;
b.     considérant que l'économie de l'ensemble de l'Europe souffre toujours de la crise économique et financière de 2008 et récemment de sanctions;
c.      considérant que la crise monétaire de certains pays de la zone euro n'est pas terminée;
d.     considérant que l'Europe doit lutter contre le retour du protectionnisme, particulièrement contre la position défavorable de l'administration américaine vis-à-vis de l'UE et du libre-échange;
e.     considérant que la crise écologique et le changement climatique s’aggravent ;
f.      considérant que le rôle de l'Europe dans l'économie mondiale diminue;
g.      considérant que le Royaume-Uni a décidé de quitter l'Union européenne et son marché commun;
h.     considérant que les politiques actuelles menées par les États membres de l’UE sur la question des migrations et des réfugiés démontrent un manque de solidarité en Europe et l'incapacité de trouver et de mettre en œuvre des solutions communes;
i.       considérant que le terrorisme a augmenté dans toute l’Europe;
j.       considérant que certains États membres du Conseil de l'Europe et de l'Union européenne s’affranchissent des valeurs européennes communes telles que définies dans le statut du Conseil de l'Europe, la Convention européenne des droits de l'homme et la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, particulièrement sur l’indépendance de la justice, la liberté de se réunir et la liberté de la presse;
k.      considérant que le Conseil de l'Europe ainsi que l'Union européenne sont confrontés aux changements constitutionnels dans plusieurs pays;
l.       considérant que l'incapacité des institutions de l'UE et ses États membres à faire face à la soi-disant «polycrise» a accru le mécontentement d'une partie croissante de la population quant au fonctionnement de l'Union européenne actuelle et a mené à la montée des partis populistes et des mouvements nationalistes;
m.    considérant que le potentiel du Conseil de l'Europe en tant que plate-forme politique paneuropéenne pour les membres de l'UE et des pays non membres de l’UE n'est pas suffisamment exploité;
n.     considérant que l'Union européenne actuelle ne peut aujourd’hui répondre aux attentes de tous les citoyens européens en matière de démocratie, de prospérité, de stabilité et de sécurité ainsi que l’éducation tout au long de la vie et les possibilités de formation;
o.     considérant que ces problèmes, associés à l'absence d'une vision commune des États nationaux quant à l'avenir de notre continent, ont donné lieu à des niveaux d'euroscepticisme sans précédent;

1.      estime que le temps de la gestion des crises au moyen de décisions ponctuelles et progressives est révolu, car cela ne conduit qu'à des mesures souvent trop limitées, trop tardives;
2.      est convaincu qu'il est temps de réfléchir profondément à la manière de revitaliser la vision d'un continent qui réalise une union plus étroite entre ses États afin de sauvegarder et de réaliser les idéaux et les principes qui sont leur patrimoine commun et de faciliter leur développement économique et social;
3.      reconnaît qu'une plus grande unité entre les États européens a été réalisée par le Conseil de l'Europe et l'Union européenne et note qu'une coopération plus étroite de ces institutions permettra plus de réalisations et estime que le rôle du Conseil de l'Europe garantit la participation de tous les pays européens dans le projet de paix et de valeurs communes qui devrait être renforcé;
4.      souligne le principe de "l'unité dans la diversité" où les États européens conservent leur identité et leur tradition et coopèrent pour leur bien commun;
5.      demande que les compétences de l’Union européenne soient renforcées et rationalisées dans les domaines où des actions et une politique communes sont nécessaires, telles que la politique étrangère et de défense, les questions budgétaires et financières y compris la gouvernance de la zone Euro et le commerce extérieur, alors qu’il faudrait identifier davantage de domaines pouvant être laissés aux États membres et à leurs parlements suivant le principe de subsidiarité;
6.      suggère que l'UE entretienne des relations privilégiées avec le Conseil de l'Europe et participe conformément aux dispositions de l’Art. 6.2 du Traité de l’Union européenne à des conventions fondamentales telles que la Convention européenne des droits de l'homme, mais aussi à la Charte sociale européenne et à la Convention culturelle européenne. Convaincue qu‘ à travers le Conseil de l'Europe, tous les États européens peuvent être inclus dans des politiques telles que le Voisinage européen, les migrations et la lutte contre les attitudes antidémocratiques;
7.      encourage le Conseil de l'Europe à renforcer sa fonction de "chien de garde" et de gardien de la démocratie, de l'état de droit et des droits de l'homme particulièrement dans les pays membres où même l’indépendance de la justice est gravement menacée ;
7A.   invite l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à renforcer son regard critique sur les activités socio-économiques et politiques de l’Organisation pour le Développement économique (OCDE) et de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) ;
8.      appelle le Conseil de l’Europe, l’Union européenne et les États membres à réaliser l’égalité des genres et à promouvoir l’autonomisation des femmes et des filles ;
9.      demande instamment que des efforts paneuropéens soient déployés pour lutter contre le chômage des jeunes pour mieux préparer la société au vieillissement de la population qui touche notamment les soins de santé, les régimes de retraite, le logement et les transports, en respectant le principe de la subsidiarité ;
9A.   souhaite instamment que des efforts  paneuropéens soient déployés pour faire progresser la numérisation de l’économie européenne et pour élaborer une stratégie de cyber sécurité afin de protéger les données et les infrastructures industrielles sensibles ;
10.   propose que l'Union européenne et le Conseil de l'Europe et leurs Etats membres soient plus actifs dans la défense et l'accomplissement des valeurs démocratiques, traitant des questions de migration, y compris une aide au développement accrue et améliorée, en particulier dans les pays d'origine avec un accent particulier sur la mise en œuvre de l'Agenda 2030 avec ses 17 objectifs de développement durable et l'accord de Paris sur le climat;
11.   répond au livre blanc de la Commission européenne en soutenant une combinaison des scénarios n ° 4 et 5, en faisant plus ensemble lorsque des actions communes sont nécessaires et en respectant par ailleurs le principe de subsidiarité;
12.   recommande davantage de présence et de visibilité des personnalités du Conseil de l'Europe et de l'Union européenne dans les pays membres;
13.   recommande que le Président de la Commission européenne soit élu par le Parlement européen;
14.   considère, s'agissant de l'élargissement futur de l'Union européenne, que le développement ultérieur  devrait avoir la priorité, en renforçant l'Union avant de l'élargir;
15.   appelle les décideurs de l'Union européenne et des États membres, en encourageant le dialogue entre parlementaires nationaux et européens, à étudier et à suivre les recommandations formulées dans les résolutions adoptées par le Parlement européen le 16 février 2017 sur les évolutions et adaptations de la structure institutionnelle actuelle et du fonctionnement de l'Union européenne en s'appuyant sur le potentiel du traité de Lisbonne;
16.   appelle à une politique européenne cohérente en matière d'asile, de réfugiés et de migration fondée sur nos valeurs communes d'humanité ainsi que sur le principe de la solidarité et de l'intérêt personnel éclairé;
17.   recommande l'examen d'une architecture de sécurité pour l'Europe, y compris tous les pays membres du Conseil de l’Europe, et appelle à des actions conjointes de lutte contre le terrorisme; il y a un besoin urgent d'un contrôle efficace des frontières extérieures;
18.   demande instamment à toutes les parties concernées de mettre à jour et de mettre pleinement en œuvre l'accord de Minsk afin de résoudre la crise dans l'est de l'Ukraine;
19.   espère que l'Union européenne et le Royaume-Uni seront des partenaires fiables et responsables et que leurs futures relations contribueront à l’établissement de conditions équitables pour les citoyens de l'UE et du Royaume-Uni vivant et travaillant sur "l'autre" territoire (y compris "Gibraltar") ainsi que la poursuite de l'accord de paix de "l'Accord du Vendredi Saint" du 10 avril 1998;
20.   rappelle que le projet européen est avant tout un projet de paix et que tous les États européens ont une responsabilité vis-à-vis de ce projet, à savoir une paix durable, donc:

-     Les Etats européens ne devraient pas livrer d'armes dans les zones de crise et participer à des actions militaires uniquement dans le cadre d'un mandat des Nations Unies:
-     Les Etats européens devraient toujours respecter pleinement la souveraineté des autres États;
-     Les Etats européens devraient éviter, même en période de tensions graves, toute rhétorique et bellicisme de la guerre froide;
-     devraient être prêt à résoudre les conflits par le dialogue et le compromis;
21.   souligne la nécessité de l’affirmation de soi de l’Europe, unie au sein du Conseil de l’Europe et de l’Union européenne, confrontée à de nouveaux défis tels que l’émergence de puissances comme la Chine ou un nouveau type d’isolationnisme aux États-Unis ;
22.   est convaincu que la compréhension mutuelle, la coopération et la solidarité pour le bien commun et le bien-être de tous les Européens prévaudront sur les problèmes, les tensions et les conflits qui persistent.

L'avenir de l'Europe: Plus jamais la guerre, plus jamais la dictature
Vivre ensemble dans la paix et la démocratie!





*  La déclaration a été adoptée à la majorité des voix.

O Futuro da Europa- Declaração de Estrasburgo da AEAP- (versão em inglês) THE FUTURE OF EUROPE- STRASBOURG DECLARATION -



EUROPEAN ASSOCIATION OF FORMER MEMBERS OF PARLIAMENT OF THE MEMBER STATES OF THE COUNCIL OF EUROPE


STRASBOURG COLLOQUY
12 October 2018


THE FUTURE OF EUROPE.

STRASBOURG DECLARATION


Adopted by the delegates(*) representing the members of the
European Association of Former Members of Parliament of the
Member States of the Council of Europe





70 years after the Hague Conference where all began
The European Association of former Parliamentarians of the Member Countries of the
Council of Europe
·         paying tribute the Hague Conference of Europe which laid 70 years ago the corner stone for a united and integrated Europe and commemorating the foundation of the Council of Europe in 1949, the European Coal and Steel Community in 1951, the European Economic Community in 1957, the first direct election of the European Parliament in 1979 and the inauguration of the European Union in 1992;

·         considering the “European charter of former parliamentarians” adopted by the Association in Strasbourg 2011 and the relevant Association’s declarations, in particular Strasbourg (2000) on “The Strengthening of the parliamentary dimension of the European institutions”, Rome (2002) on “Shared European values underpinning European construction”, Berlin (2004) on “Political Integration in the Face of the International Challenges”, Brussels (2014) on “The Challenges of Democracy in the Age of Globalisation” and Lyon (2016) on “Challenges of Migration” as well as taking into account the results of the Association’s questionnaire on the Future of Europe (2017);

a.       whereas there are still unsolved conflicts,  wars and violations of the Helsinki Final Act in member countries of the Council of Europe;
b.      whereas the economy of Europe is still suffering from the economic and financial crisis of 2008 as well as recently from sanctions;
c.       whereas the monetary crisis in certain countries of the Euro zone is not over;
d.      whereas Europe has to fight against the return of protectionism and, in particular, tackle an adverse position of the US administration towards EU and free trade;
e.      whereas the ecological crisis and climate change are increasing;
f.        whereas Europe’s role in global economy diminishes;
g.       whereas the UK has decided to leave the European Union and its common market;
h.      whereas the current policies pursued by the EU member states on the migration and refugee issue demonstrates a lack of solidarity within Europe and the inability of finding and implementing common solutions;
i.         whereas terrorism has increased in Europe;
j.        whereas member states of the Council of Europe and of the European Union show lack of respect for the common European values as laid down in the Statute of the Council of Europe, the European Convention on Human Rights and the Charter of Fundamental Rights of the European Union, in particular for the independence of the judiciary, the freedom of association and the freedom of press ;
k.       whereas the Council of Europe as well as the European Union are confronted with constitutional changes in a number of countries ;
l.         whereas the weakness of national and European politics to cope with the challenges of the so-called ‘poly-crisis’ has led to increased dissatisfaction among a growing part of the population and to the rise of populist parties and nationalist movements;
m.    whereas the potential of the Council of Europe as a Pan-European political platform for EU and non EU members is not sufficiently exploited;
n.      whereas the present European Union cannot today fulfil all expectations of all European citizens for democracy, prosperity, stability and security as well as life-long education and training opportunities;
o.      whereas these problems, coupled with a lack of a common vision on the part of the national states as regards the future of our continent, has given rise to unprecedented levels of ‘Euroscepticism’;

1.       considers that the time of crisis management by means of ad hoc and incremental decisions should be passed, as it only leads to measures that are often too little, too late;
2.       is convinced that a profound reflection is required on how to achieve greater unity between the countries of Europe for the purpose of safeguarding and realising the ideals and principles which are their common heritage and to facilitate their economic and social progress;
3.       recognizes that greater unity between the European countries was achieved by the Council of Europe and the European Union and notes that closer cooperation of these institutions would enable more achievements and believes that the role of the Council of Europe ensuring the participation of all European countries in the project of peace and common values that should be enhanced;
4.       emphasises the principle of “Unity in Diversity” where the European countries keep their identity and tradition and cooperate for their common benefit;
5.       demands that the competences of the European Union should be strengthened and streamlined in areas where joint actions and policy are needed, such as foreign and defence policy, budgetary and financial matters including the governance of the Eurozone and external trade while more areas should be identified that can be left to the member states and their parliaments following the principle of subsidiarity;
 
6.       suggests that the EU enters into a special relationship with the Council of Europe and participates in accordance with the provisions of Art. 6.2 of the Treaty of the European Union to fundamental conventions such as European Convention on Human Rights, but also to the European Social Charter and the European Cultural Convention. Convinced that through the Council of Europe all European countries can be included in policies such as European Neighbourhood, migration and combating anti-democratic attitudes;
7.       encourages the Council of Europe to strengthen the task as „watchdog” and guardian for democracy, rule of law and human rights especially in those member states where even the independence of the judiciary is in grave danger;
7A. calls upon the Parliamentary Assembly of the Council of Europe to strengthen the critical eye on the socio-economic and political activities of the Organisation for Economic Development (OECD) and the European Bank for Reconstruction and Development (EBRD);
8.        appeals to the Council of Europe, the European Union and the member states to achieve gender equality and to promote the empowerment of women and girls;
9.       urges Pan-European efforts to fight youth unemployment, and to better prepare the society for an ageing population which affects, amongst others, healthcare, pension schemes, housing and transportation, respecting the principle of subsidiarity;
9A. urges Pan-European effort to take digitalization of the European economy forward and to build a cyber-security strategy to protect sensitive industrial data and infrastructure;
10.   proposes that the European Union, and the Council of Europe and their member states should be more active in defending and fulfilling democratic values, dealing with migration issues including more and improved development assistance in particular in the countries of origin with specific focus on the implementation of the 2030 Agenda with its 17 sustainable development goals and the Paris climate agreement;
11.   responds to the White Book of the European Commission in supporting a combination of scenarios no 4 and 5, doing more together where common action is needed and respecting the principle of subsidiarity;
12.   recommends more presence and visibility of the leading personalities of the Council of Europe and the European Union in the member countries;
13.   recommends that the President of the European Commission should be elected by the European Parliament;
14.   considers regarding future enlargement of the European Union that further development should have priority, strengthening the Union before enlarging;
15.   appeals to the decision makers of the European Union and of the member states, encouraging dialogue between national and European parliamentarians, to study and follow the recommendations laid down in the resolutions adopted by the European Parliament on February 16, 2017 on the evolutions of and adjustments to the current institutional set-up and the functioning of the European Union building on the potential of the Lisbon Treaty;
16.   calls for a coherent European policy on asylum, refugees and migration based on our common values of humanity as well as on the principle of solidarity and enlightened self-interest;
17.   recommends the consideration of a security architecture for Europe including all member states of the Council of Europe and calls for joint actions to fight terrorism; there is an urgent need of an efficient control of the external borders;
18.   urges all parties concerned to update and fully implement the Minsk Agreement to solve the crisis in Eastern Ukraine;
19.   hopes for future relations between the European Union and the UK as good and reliable partners including fair conditions for both EU and UK citizens living and working on the “other” territory (including the “Gibraltar case”) and assuring the continuation of the peace accord of the “Good Friday Agreement” of 10 April 1998;
20.   remembers that the European project is foremost a project of peace and all European countries have a responsibility for this project, i.e. sustainable peace, therefore:
-     European states should not deliver weapons to crises zones and participate in military actions only within a mandate of the United Nations;
-     European states should always fully respect the sovereignty of other states;
-     European states should avoid, even in times of serious tensions, any Cold War rhetoric and warmongering;
-     should be prepared to solve conflicts by dialogue and compromise;
21.   emphasises the need of self-assertion of Europe, united in the Council of Europe as well as in the European Union, facing new challenges such as the emergence of powers like China or a new kind of isolationism in the US; 
22.   is convinced that mutual understanding, cooperation and solidarity for the common good and the wellbeing of all Europeans will prevail over still existing disagreements, tensions and conflicts.
The future of Europe: never again war – never again dictatorship,
living together in peace and democracy!









*          The declaration has been adopted by the majority of the votes.